j'ai envoyé à Lou, elle l'a reçu, mais l'a t'elle ouvert ?
jeudi 27 mai 2010
mardi 25 mai 2010
art postal : j'ai reçu
une magnifique enveloppe de Naelle, , toujours sur le thème du Japon , merci et bravo, c'est superbe !
art postal : j'ai envoyé
vendredi 21 mai 2010
mercredi 12 mai 2010
Mail art 2
La Bibliothèque où je travaille a reçu sa première enveloppe Mail art ce matin !
Elle n'est pas sur le thème du Japon car je n'avais pas encore lancé l'appel..
Pour celles et ceux qui n'ont pas de bon yeux, c'est un rat de bibliothèque, forcément ;) !
La grosse zone blanche c'est parce que j'ai caché l'adresse ;)
merci Marboo ! J'ai fait la tienne, mais j'ai tellement honte que je vais peut-être la recommencer ce week-end du coup..
Elle n'est pas sur le thème du Japon car je n'avais pas encore lancé l'appel..
Pour celles et ceux qui n'ont pas de bon yeux, c'est un rat de bibliothèque, forcément ;) !
La grosse zone blanche c'est parce que j'ai caché l'adresse ;)
merci Marboo ! J'ai fait la tienne, mais j'ai tellement honte que je vais peut-être la recommencer ce week-end du coup..
vendredi 7 mai 2010
appel à mail art
Sur une idée volée à Marbooo, je passe un appel à mail art, sur le thème du Japon.
La bibliothèque où je travaille met le cap sur le Japon toute l'année, si vous vous sentez d'humeur créative, n'hésitez pas à m'envoyer vos chefs-d'oeuvre.
Marbooo, j'attends le tien et pour te remercier, j'en ai fait un...
je mettrais les photos au fur et à mesure ;), nous les exposerons dans la bibliothèque jusqu'à fin 2010.
à vos pinceaux, crayons gommes et ciseaux ! Pas de taille imposée ou de style, ça peut etre de la récup, des la peinture, du collage, ce que vous voulez, mais sur le Japon (pitié, pas de vrais sushis, c'est tout ce que je vous demande !)
Les plus littéraires peuvent m'envoyer des textes pourquoi pas ;)
demandez moi l'adresse sur mon mail
La bibliothèque où je travaille met le cap sur le Japon toute l'année, si vous vous sentez d'humeur créative, n'hésitez pas à m'envoyer vos chefs-d'oeuvre.
Marbooo, j'attends le tien et pour te remercier, j'en ai fait un...
je mettrais les photos au fur et à mesure ;), nous les exposerons dans la bibliothèque jusqu'à fin 2010.
à vos pinceaux, crayons gommes et ciseaux ! Pas de taille imposée ou de style, ça peut etre de la récup, des la peinture, du collage, ce que vous voulez, mais sur le Japon (pitié, pas de vrais sushis, c'est tout ce que je vous demande !)
Les plus littéraires peuvent m'envoyer des textes pourquoi pas ;)
demandez moi l'adresse sur mon mail
mercredi 5 mai 2010
petit billet du mois de mai
Je viens à vous pour vous souhaiter mon brin de muguet : que ce printemps vous soit doux et sucré.
Puisque certains s'inquiètent de mon silence, je vous donne des news, pas de panique, c'est juste que coté actus, je n'ai rien à signaler,il faut dire que je procrastine beaucoup, honte à moi.
J'ai néanmoins réécrit et plus aboutit mon projet "Les Deux pôles", il ne me reste plus qu'à le finaliser et l'envoyer chez qui de droit (nous prierons PUBLION le Dieu de la publication à ce moment là).
Ce matin, j'ai lu un livre (ouah me direz vous, le bel exploit !)
Non, je veux dire, j'ai lu LE LIVRE, ce lui qui me fait dire que j'adore tout de même mon travail hein : grâce à lui, j'ai la chance de découvrir chaque jours des auteurs talentueux et de vivre des émotions intenses.
Aujourd'hui, j'ai donc lu "Là où vont nos pères" de Shaun Tan.
A priori, je dois dire, que ce n'est pas du tout un style qui me plait, c'est un gros album, qui tend vers la BD. Mais en me penchant dessus...j'ai découvert tout simplement un chef-d'oeuvre : 100 pages d'images sans texte sur l'itinéraire d'un migrant.
Je suis passée tour à tour par la nostalgie, avec ces merveilleuses images en sépia, nous contant l'histoire d'un autre temps, que les moins de vingt ans (ou même de 40) ne peuvent pas connaître. Quoique le sujet est intemporel...
Je suis aussi passée par la peine, avec cette idée d'un départ, d'un abandon, la tristesse.
Puis la peur, de voir ces ombres, un certain danger planer sur les gens qui restent et sur la ville.
La douleur, de quitter les gens qu'on aime.
Le vide (oui oui, c'est une émotion !), très angoissant pour ceux qui restent.
Puis la solitude d'un long voyage en bateau.
La découverte à l'arrivée de l'immensité d'une ville inconnue, du bruit, des gens, de l'agitation.
L'humiliation, l'incompréhension de certaines pratiques d'accueil des migrants.
Se sentir perdu, ne pas se faire comprendre et ne pas comprendre la langue ou les pratiques de ce nouveau monde, c'est comme si tout bougeait sous nos pieds : être perdu, perplexe, étonné, re-perdu, seul, affamé.
Des rencontres, des "resserrages de coudes", ensemble, se soutenir..
La nostalgie encore, la tristesse, le mal du pays comme on dit.
Puis de nouvelles rencontres, des gens qui vous tendent la main : la fraternité, la convivialité, le partage, un peu de joie et de chaleur.
Se sentir à nouveau rejeté par sa différence.
Et toujours, toujours, ce sentiment d'étrangeté dans ce monde nouveau à tout points de vue, ne plus rien savoir, ne plus rien reconnaître de ce qu'on mange de ce qu'on lit..
Vivre avec la peur au ventre, et la faim aussi, juste envie que ça cesse.
Le courage, puis l'espoir d'un jour meilleur.
L'attente...
Puis un jour, les fleurs refleurissent, la joie revient et dans un dernier effort, l'ultime récompense : avoir réussi !
Enfin le bonheur d'être à nouveau ensemble, heureux, simplement.
Merci à Shaun Tan de m'avoir fait vivre tout cela ce matin.
Il y a des livres à ne surtout pas manquer dans sa vie, celui-là en fait partie,ce n'est vraiment pas pour rien si ce livre a obtenu le prix du meilleur album fauve Angoulême 2008 !
Puisque certains s'inquiètent de mon silence, je vous donne des news, pas de panique, c'est juste que coté actus, je n'ai rien à signaler,il faut dire que je procrastine beaucoup, honte à moi.
J'ai néanmoins réécrit et plus aboutit mon projet "Les Deux pôles", il ne me reste plus qu'à le finaliser et l'envoyer chez qui de droit (nous prierons PUBLION le Dieu de la publication à ce moment là).
Ce matin, j'ai lu un livre (ouah me direz vous, le bel exploit !)
Non, je veux dire, j'ai lu LE LIVRE, ce lui qui me fait dire que j'adore tout de même mon travail hein : grâce à lui, j'ai la chance de découvrir chaque jours des auteurs talentueux et de vivre des émotions intenses.
Aujourd'hui, j'ai donc lu "Là où vont nos pères" de Shaun Tan.
A priori, je dois dire, que ce n'est pas du tout un style qui me plait, c'est un gros album, qui tend vers la BD. Mais en me penchant dessus...j'ai découvert tout simplement un chef-d'oeuvre : 100 pages d'images sans texte sur l'itinéraire d'un migrant.
Je suis passée tour à tour par la nostalgie, avec ces merveilleuses images en sépia, nous contant l'histoire d'un autre temps, que les moins de vingt ans (ou même de 40) ne peuvent pas connaître. Quoique le sujet est intemporel...
Je suis aussi passée par la peine, avec cette idée d'un départ, d'un abandon, la tristesse.
Puis la peur, de voir ces ombres, un certain danger planer sur les gens qui restent et sur la ville.
La douleur, de quitter les gens qu'on aime.
Le vide (oui oui, c'est une émotion !), très angoissant pour ceux qui restent.
Puis la solitude d'un long voyage en bateau.
La découverte à l'arrivée de l'immensité d'une ville inconnue, du bruit, des gens, de l'agitation.
L'humiliation, l'incompréhension de certaines pratiques d'accueil des migrants.
Se sentir perdu, ne pas se faire comprendre et ne pas comprendre la langue ou les pratiques de ce nouveau monde, c'est comme si tout bougeait sous nos pieds : être perdu, perplexe, étonné, re-perdu, seul, affamé.
Des rencontres, des "resserrages de coudes", ensemble, se soutenir..
La nostalgie encore, la tristesse, le mal du pays comme on dit.
Puis de nouvelles rencontres, des gens qui vous tendent la main : la fraternité, la convivialité, le partage, un peu de joie et de chaleur.
Se sentir à nouveau rejeté par sa différence.
Et toujours, toujours, ce sentiment d'étrangeté dans ce monde nouveau à tout points de vue, ne plus rien savoir, ne plus rien reconnaître de ce qu'on mange de ce qu'on lit..
Vivre avec la peur au ventre, et la faim aussi, juste envie que ça cesse.
Le courage, puis l'espoir d'un jour meilleur.
L'attente...
Puis un jour, les fleurs refleurissent, la joie revient et dans un dernier effort, l'ultime récompense : avoir réussi !
Enfin le bonheur d'être à nouveau ensemble, heureux, simplement.
Merci à Shaun Tan de m'avoir fait vivre tout cela ce matin.
Il y a des livres à ne surtout pas manquer dans sa vie, celui-là en fait partie,ce n'est vraiment pas pour rien si ce livre a obtenu le prix du meilleur album fauve Angoulême 2008 !
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